Comment sortir de la crise, après une période atypique ? Si la marge a tenu bon, c'est en grande partie grâce à « l'effet Covid », aux ventes de masques et de SHA, aux tests et aux vaccins. Mais demain ? Les débats récemment organisés par « le Quotidien » dans le cadre de la 22e Journée de l'économie de l'officine, ont permis, au-delà du constat, de dégager les pistes d'un avenir proche, qui sera marqué par la future convention pharmaceutique avec l'assurance-maladie.
Côté positif, la crise sanitaire a incontestablement mis en avant le rôle éminent des pharmaciens, en première ligne pour répondre aux besoins des Français. Les équipes officinales qui n'ont pas ménagé leur peine en sortent lessivées, mais fières d'avoir accompli leur travail. Les pouvoirs publics ont pu mesurer leur implication et le rôle éminent de la chaîne du médicament, de l'industrie à l'officine, sans oublier les grossistes qui ont su répondre à de nouveaux défis logistiques. Côté négatif, la fatigue des équipes, la pénurie de main-d’œuvre et la fin des reports de cotisations qu'il va bien falloir payer.
Nos lecteurs trouveront dans ce dossier l'essentiel des enseignements que l'on peut tirer de cette journée marquée, malgré des vents contraires, par un certain optimisme pour l'avenir d'une profession qui a su répondre présent au bon moment.