NEZ À NEZ (museau) avec les girafes. Au parc zoologique de Paris, qui rouvre ses portes après trois ans de travaux, tout est fait pour que les visiteurs puissent admirer les animaux sans perturber leur vie quotidienne. Chez les girafes, une coursive perchée à 3 mètres permet de les regarder les yeux dans les yeux, avec juste une vitre de séparation. Les girafes sont les seules, avec les grands hapalémurs, à n’avoir pas quitté les lieux pendant la fermeture (six ans, dont trois pour vider le zoo) et le troupeau s’est enrichi pendant cette période de trois petits (le plus grand mesurait 2 m à la naissance). Elles ont aujourd’hui une grande loge d’une hauteur de 7 m et un enclos extérieur (elles sortent à partir de 12°), où elles cohabiteront, une fois l’adaptation terminée, avec des espèces pacifiques, grands koudous, autruches, marabouts, grues couronnées.
Milieux naturels.
Tous les animaux ne sont pas encore arrivés. Aucun n’a été pris dans la nature et le Muséum a veillé à ce que les acquisitions ne nourrissent pas le commerce des espèces sauvages. La plupart des nouveaux pensionnaires viennent d’autres zoos, dans le cadre d’une association qui réunit 345 institutions de 41 pays. Aramis le jaguar vient de Varsovie, des zèbres arrivent de Moscou, le puma du Chili, un lamentin des Pays-Bas, le caïman de Cayenne…
Pas de grillages et, dans la mesure du possible, une reconstitution du milieu naturel : un ponton de pêche pour les jaguars ou le lynx, un rocher chauffant pour le lion, des bambous pour les lémuriens, des codes et des troncs d’arbre pour les babouins, des boîtes à nidification pour les manchots…
Au total, ce sont 5 biozones dans lesquelles les visiteurs sont invités à déambuler, avec dans chacune plusieurs milieux naturels. En Patagonie, voici, dans la pampa, les nandous, les maras, les guanacos, les viscachas des montagnes ; dans le milieu côtier froid, les otaries et les manchots ; dans la forêt andine, les pumas et les pudus des Andes. Au Sahel-Soudan, trois sortes de savane et le delta de grands fleuves accueillent le lion, les addax, les oryx algazelles, les zèbres et le rhinocéros blanc, les girafes, les babouins, les autruches ; et dans une grande volière que l’on peut traverser, les flamants roses et des oiseaux en liberté. L’Europe se cache en partie dans le Grand Rocher rénové, où un vivarium présente grenouilles, tritons, crapauds, tortues, lézards et serpents ; au dehors, dans une ambiance forestière, les loups, les lynxs, les gloutons, les rapaces. Arrive la Guyane avec, en enclos extérieur, le jaguar, le tapir, le chien des buissons et, dans la Grande Serre à l’atmosphère de forêt tropicale humide, de nombreux petits primates, des reptiles, dont 5 boas constrictors, le caïman nain, le lamantin, sans oublier l’ara hyacinthe. Enfin, la biozone Madagascar (forêt humide et forêt sèche) réunit une trentaine d’espèces : des lémuriens (lémur vari roux, grand hapalémur), des paresseux (en liberté), des amphibiens, dont la grenouille tomate, le fossa, les tortues couronnées, l’inséparable à tête grise. Bon voyage !
De mi-mars à mi-octobre : de 10 à 18 heures en semaine, de 9 h 30 à 19 h 30 les week-ends, jours fériés et vacances scolaires.
De mi-octobre à mi-mars : de 10 à 17 heures. Entrée : 22 euros (adultes), 16,50 euros (12-25 ans), 14 euros (3-11 ans). Taris réduits à 16,50, 14 et 11 euros.
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