Introduite au 1er janvier, la prescription électronique, qui remplace l’ordonnance manuscrite par un code-barres lisible seulement par le pharmacien, rencontre encore quelques obstacles.
En Belgique, la prescription électronique a démarré depuis le début de l'année, avant d'être généralisée en 2018. Les médecins postent désormais leur prescription sur un serveur et remettent à leurs patients une « preuve de prescription électronique » dotée d’un code-barres. C’est ce dernier qui permet au pharmacien d’accéder à la prescription électronique.
Cette preuve papier, qui fait également foi de la délivrance, est appelée peu à peu à disparaître. Tout comme les ordonnances papier qui, sauf cas d’urgence, seront remplacées dès 2018 par ce dispositif destiné à sécuriser les délivrances en évitant les erreurs de lecture. Il permet aussi d’avoir une vue globale sur le traitement du patient quelle que soit l’officine qui délivre le traitement.
Trois mois après sa mise en service, le système connaît cependant quelques bugs, selon la presse belge. Les patients qui doivent s’identifier à l’aide de leur carte d’identité électronique, ne sont pas toujours en mesure de fournir ce document. Quid lorsque cette pièce n’est plus valide ? Ou lorsqu’elle a été délivrée par un État étranger ? De même, le système ne semble pas configuré pour les enfants ne disposant pas de carte d’identité.
Les pharmaciens font, eux aussi, état de dysfonctionnements : posologies fantaisistes, blocage pour les préparations magistrales… Quant aux médecins, et particulièrement les plus âgés, peu ou mal informatisés, ils rechignent à franchir le pas. Certains envisageraient même, selon les médias belges, de cesser leur activité à la fin de l’année, s’ils ne peuvent plus prescrire sur papier.
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