EN 2007, GUILLAUME CANET a tourné « les Liens du sang » avec François Cluzet sous la direction de Jacques Maillot. C’était la première fois, explique-t-il aujourd’hui, qu’il avait eu envie de réaliser un film qu’on lui proposait comme acteur. D’où le choix de l’adapter quand, après le succès des « Petits Mouchoirs », il a eu envie d’aller travailler aux États-Unis avec un projet personnel. Et, pour transposer le Lyon des années 1970 au New York de la même période, il a bénéficié de l’aide d’un prestigieux coscénariste, James Gray.
Les liens du sang, ce sont ceux de deux frères, rivaux depuis l’enfance, l’un voyou, l’autre flic (Clive Owen et Billy Crudup). Quand le premier sort de prison, le second tente de l’aider. Un père qui a ses préférences (James Caan), trois femmes, dont une prostituée (Marion Cotillard, Mila Kunis, Zoe Saldana), un truand en quête de vengeance (Matthias Schoenaerts) sont les autres protagonistes de ce polar sombre. Canet y a mis sa passion pour le cinéma de l’époque, lui qui est « un amoureux inconditionnel » des œuvres de Cassavetes, Schatzberg, Lumet ou Peckinpah. Trop content de tourner à New York, il refait les scènes de genre, jusqu’à la poursuite dans la gare Grand Central. Mais il n’est pas Scorsese, ni Coppola, ni James Gray, ce que pourront regretter les spectateurs nourris comme lui aux affrontements violents et aux courses folles dans les rues de Manhattan ou de Brooklyn.
Le succès des nombreuses avant-premières organisées dans toute la France a consolé Guillaume Canet de l’accueil mitigé reçu à Cannes, où le film était présenté hors compétition. Depuis le festival, il a d’ailleurs retravaillé le montage et coupé 17 minutes. De quoi alléger ce drame familial aux trop nombreuses références et mieux profiter d’une belle distribution.
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