« Que de temps gagné ! » s’exclame Guillaume Fabre, co titulaire de la pharmacie de la Bégude-de-Mazenc, dans la Drôme. Expérimentateur de la scannerisation des ordonnances, Guillaume Fabre se félicite également de la fluidité apportée par ce nouveau procédé. « Il suffit de scanner l’ordonnance, de garder un duplicata et d’envoyer l’ensemble des factures sur un CD transmis tous les quinze jours à la CNAM », explique-t-il.
« Outre le gain de temps, c’est une sécurité, car nous pouvons plus aisément justifier la fourniture d’un médicament en cas de contrôle de la Sécurité sociale quand, par exemple, il y a incertitude sur un dosage », affirme Guillaume Fabre. Cette expérimentation s’est accompagnée d’un petit dédommagement pour les officines qui s’y sont prêtées (350 euros, selon les syndicats nationaux), mais qui est loin de couvrir la dépense que représente la scannerisation des ordonnances, estime le titulaire drômois. En effet, entre l’acquisition des scanners (un par comptoir) et l’option logicielle qui permet de la traiter, la facture est bien supérieure. Mais c’est un investissement qui sera très vite rentabilisé, précise le pharmacien. Quoi qu’il en soit, pour lui, pas de doute, cela va se faire, car c’est dans le sens de l’histoire, dit-il en substance.
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