La Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF) réagit vivement, par voie de communiqué, aux conclusions du rapport annuel de la CNAM sur les dépenses de prescription. Celles-ci dénoncent en effet le coût très élevé des prescriptions des médecins qui, selon l’organisme payeur, sont trop peu soucieux du « rapport coût-efficacité des traitements, au-delà de leur seule efficacité ».
La CSMF rappelle que « l’utilisation de certains médicaments, au-delà des indications dites remboursables par la Caisse, a rendu un grand service à la population. C’est le cas de l’aspirine utilisé comme antiagrégant plaquettaire, hors indications remboursables ». Les médecins ont certes une responsabilité médico-économique, mais la prescription médicale ne s’appuie pas seulement sur des recommandations statistiquo-financières, souligne le syndicat. Elle est avant tout guidée par des règles de bonnes pratiques et en s’adaptant à chaque patient, qui reste la préoccupation essentielle du médecin. « Les critères nationaux et statistiques ne reflètent pas l’hétérogénéité de la population et ne peuvent pas guider la prescription individuelle adaptée au cas par cas. » Pour conclure, la CSMF s’oppose à toute pression sur les prescriptions des médecins uniquement guidée par des considérations purement économiques et qui ne respecte pas l’intérêt du patient.
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