Aujourd’hui, la scannerisation des ordonnances apparaît comme une opération assez simple. Mais, tout n’a pas toujours été aussi facile, surtout lorsqu’il s’est agi de convaincre la CNAM de s’engager dans cette voie. « Il a fallu surmonter les réticences de l’assurance-maladie de devoir accepter un document scanné plutôt qu’un original », se souvient Renaud Nadjahi, titulaire de la pharmacie Nadjahi à Rambouillet et président du syndicat des pharmaciens des Yvelines. Après différentes péripéties, pour éviter les transferts de justificatifs papiers, tout le monde est tombé d’accord pour adresser les documents via un CD Rom. « Les gains de productivité sont importants, remarque Renaud Nadjahi, grâce à ces images scannées des ordonnances que nous pouvons conserver sur nos serveurs. »
« Il y aura une aide à l’achat de scanners pour les officines », affirme-t-il, dont le montant est actuellement négocié par les syndicats auprès des caisses d’assurance-maladie. « De plus, pour chaque transmission, l’indemnité dont bénéficie chaque pharmacien devrait être revue à la hausse. » Il reste encore une dernière étape avant la dématérialisation complète de la transmission de l’ordonnance scannée avec la facture sur Internet, celle de la sécurité. « Une question sensible », selon Renaud Nadjahi, puisqu’il faut en effet sécuriser ces données confidentielles par nature. Reste un obstacle, la lenteur avec laquelle réagissent les caisses d’assurance-maladie.
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