Le renoncement aux soins est régulièrement évoqué pour dénoncer la désertification médicale ainsi que la précarité sociale, tout comme pour étudier l’accès aux soins les moins bien remboursés par l’assurance-maladie. Une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) révèle cependant l’importance du choix des questions de type : « Au cours des 12 derniers mois, avez-vous renoncé à un soin pour des raisons financières ? ».
Une orientation des sondages d’opinion sur le renoncement aux soins comme ils sont régulièrement pratiqués, n’est donc pas à exclure. Car, « Le taux de renoncement aux soins pour raisons financières est particulièrement très sensible à la formulation de la question », conclut la DREES. Quatre jeux de formulation différents soumis à quatre échantillons de répondants, ont ainsi démontré un écart de taux de quinze points selon la formulation choisie.
Toutefois, « le classement des types de soins faisant l’objet du plus de renoncement est moins sensible à l’effet de formulation », remarquent les chercheurs de la DREES. Ainsi, le classement fait apparaître un taux élevé de renoncement pour les soins dentaires et optiques, (entre 10 et 18 %), alors qu’il n’atteint que 6 % pour les consultations médicales et 4 % pour le médicament. Et ce, quelle que soit la formulation retenue.
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