Emmanuel Macron s'est opposé, la semaine dernière, « aux fainéants, aux cyniques et aux extrêmes » qui ne veulent jamais rien faire, ni les réformes, ni l'Europe. Sa déclaration a soulevé un tollé, en ce sens que tout le monde, à un titre ou à un autre, s'est senti visé, l'opposition, les syndicats, les Français et même les gouvernements européens que les propositions de réforme de l'Union que notre président va leur présenter après les élections allemandes rendent circonspects. M. Macron a donc été contraint de corriger le tir, en faisant remarquer qu'il ne parlait pas des chômeurs, mais de ceux qui rejettent les changements indispensables à la modernisation de la société, française et européenne. Jean-Luc Mélenchon a jugé que, « pour Macron, c'est le peuple qui pose problème ». Je ne vois pas où il est allé chercher cette idée. Il me semble en effet très difficile, pour une seule personne, de mériter les trois épithètes à la fois, a fortiori pour 65 millions de citoyens. Quand Nicolas Sarkozy a traité son prédécesseur de « roi-fainéant », seul Jacques Chirac s'en est offusqué.
Humeur
Fainéantise
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Publié le 14/09/2017
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3371
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