Je ne comprends pas pourquoi on s'est moqué de Donald Trump quand il invoqué un terrible attentat en Suède pour justifier sa politique migratoire. Le Premier ministre suédois s'est même demandé si le président américain n'avait pas fumé un joint. Il a tort de prendre le risque d'un incident diplomatique. M. Trump n'a pas de vice. Il aime seulement les femmes. Il en a eu trois et celles qu'il n'épouse pas, il leur met la main entre les jambes. C'est sa façon de les séduire et il dit que ça marche.
Non, M. Trump a seulement mentionné un « fait alternatif ». Moi, qui suis un bon spécialiste des affaires américaines, je peux vous expliquer ça. Il y a les faits, par exemple : j'ai passé une bonne nuit en faisant de beaux rêves, et il y a les faits alternatifs, par exemple : j'ai rêvé que mon patron m'avait augmenté. Le fait alternatif n'est pas moins vrai que l'autre, il lui est même en tous points supérieur. Si vous soutenez l'idée qu'il n'y a pas eu d'attentat en Suède, vous ne percevez aucune des conséquences maléfiques de l'attentat mentionné par M. Trump. De la même façon, on raconte que M. Trump a été élu président des Etats-Unis le 6 novembre 2016, mais j'ai parfaitement le droit de croire qu'Hillary a été élue. C'est un fait alternatif, avec plein de bonnes choses : les femmes américaines n'ont plus besoin de manifester pour conserver leurs droits, le racisme recule en Amérique, les immigrés musulmans ont le droit d'entrer sur le territoire américain et M. Trump a été interpellé par des agents du fisc qui lui reprochent de ne pas payer ses impôts.
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