Lundi, Emmanuel Macron a refusé de supprimer la hausse des taxes sur les carburants en prononçant cette expression désormais passe-partout : « J'assume ». C'est le mot censé exprimer la preuve absolue de l'impavidité du héros face à la tempête. Le président assume donc la mesure, mais pas complètement, puisqu'il propose de donner suite à l'idée de chèque-carburant. En tout cas, ses concitoyens en subissent les conséquences. La logique exige de dire que les Français assument la hausse des taxes. Ils voudraient que Macron assume plutôt une exonération. Le chef de l'Etat n'est d'ailleurs pas le premier de nos dirigeants à défendre une décision aux effets impopulaires, ou qui conduit à un désastre. On se souvient que, en 2017, François Fillon avait « assumé » sans la moindre réserve sa défaite au premier tour de l'élection présidentielle. Il l'a assumée tout en passant à autre chose, mais son parti, les Républicains, est encore en lambeaux aujourd'hui, sans que pour autant l'ancien Premier ministre fasse acte de contrition quotidiennement. Vous allez me trouver bien désagréable à l'égard de la classe politique, mais moi aussi, j'estime que ma méchanceté ne nuit pas à mon avenir et donc, j'assume.
Humeur
J'assume
Par
Publié le 08/11/2018
- 3 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Richard Liscia
- 3 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3471
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion