UNE fois n’est pas coutume, nous quitterons dans cette rubrique l’échelon de la ville (ou du département) pour mettre en perspective les informations compilées à l’occasion de notre série d’études. Les graphiques qui accompagnent cet article permettent ainsi la comparaison des 30 dernières villes étudiées dans le « Quotidien ».
Cet « échantillon » ne prétend pas à une représentativité de l’ensemble des zones urbaines, mais il fournit en revanche une image des disparités considérables résultants, tant de l’histoire que des politiques locales en matière de santé. Il est à ce titre représentatif des types de disparités pouvant être rencontrées d’une ville à l’autre.
Disparités des densités officinales.
Le graphique 1 hit-parade des villes classées selon l’effectif décroissant de la population par officine montre entre les villes les moins bien pourvues en officines et celles les mieux équipées à droite, un écart de 1 à 2,17.
On notera que cet écart est pratiquement identique à celui observé entre départements extrêmes.
Si on compare les régions sur le même critère, l’écart entre extrêmes se trouve sensiblement réduit : de 1 à 1,77, ce qui s’explique par l’écrasement des disparités lorsqu’il s’agit de moyennes de départements disparates.
Un deuxième graphique traduit la même réalité mais en se fondant non pas sur la population réelle mais sur une population équivalente (équivalents français moyen) rendant compte du niveau de demande par habitant.
On sait que ce niveau de demande « médicaments » prend en compte le profil de la population et ses principaux paramètres, dont l’indice de pouvoir d’achat (IPA), la pyramide des âges, la taille du ménage, la profession (CSP), le niveau d’information et de formation…
On constate un écart entre villes extrêmes, non plus de 1 à 2,15, mais de 1 à 2,65. Cet écart plus important que celui constaté précédemment, traduit le GAP existant entre la géographie officinale induite par la norme de 2 500 habitants et la géographie du potentiel de demande réelle.
Disparités de potentiels de demande par habitant.
Ces écarts de demandes « médicament » par habitant résultant du calcul précédents sont visualisés dans le graphique 3, montrant un écart de 1 à 2,87.
Sur et sous-équipements des quartiers en officines.
Le graphique 4, résultant de l’analyse comparée des potentiels et de l’équipement officinal et au niveau quartiers (Iris) montre à quel point, le territoire de chaque ville se trouve plus ou moins également couvert par l’implantation officinale. Le pourcentage de quartiers (iris) sans pharmacies varie entre extrêmes dans le rapport de 1 à 4,1, de Reims avec 11 % à Arras avec 50 % !
N’hésitez pas à appeler EMS au 01.41.02.98.28 .qui répondra gracieusement à toutes vos questions pour une meilleure utilisation de ces informations ou toutes informations complémentaires.
L’ensemble des études de villes parues dans cette rubrique sont également accessibles sur quotipharm.com dans la rubrique « géopharmacie ».
Voici la prochaine ville retenue pour notre page géopharmacie : Toulon. Mais peut-être avez-vous une suggestion à nous faire (autres villes, contenu et forme de la rubrique…). La ou les pharmacies dont la suggestion a été retenue recevront un zoom plus précis de la ville.
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