Malgré l’ouverture de discussions avec le gouvernement, les représentants de la profession maintiennent leur appel à la grève. Au-delà de la fermeture des pharmacies le 30 septembre, l’USPO réitère son mot d’ordre de grève des gardes à partir du 25 septembre. La pétition lancée par le syndicat il y a une quinzaine de jours auprès des patients a, quant à elle, déjà recueilli plus de 60 000 signatures.
Localement, la mobilisation prend également de l’ampleur. Après l’Ile-de-France, le Haut-Rhin, l’Oise, l’Aisne et la Somme, c’est au tour du Nord-Pas-de-Calais d’engager des actions.
Plus largement, le plan de mesures (grève du 30 septembre et campagne d’affichage) décidé par les syndicats, mais aussi par l’association de pharmacie rurale (APR), les deux collectifs de groupements (CNPGO et UDGPO), les étudiants en pharmacie (ANEPF), la conférence des doyens des facultés et les représentants ordinaux des titulaires, des adjoints, des pharmaciens de l’outre-mer et du conseil national, reçoit le soutien des grossistes-répartiteurs Alliance Healthcare et OCP. Dans un communiqué, l’OCP précise qu’il met à disposition de toutes les organisations signataires son dispositif d’« Info-Bac » permettant d’acheminer gratuitement et rapidement vers les officines clientes les documents que les organisations voudront diffuser.
Les titulaires peuvent aussi compter sur le soutien des salariés. Le syndicat FO des métiers de la pharmacie pointe ainsi les risques de la réforme des professions réglementées envisagée pour le réseau et l’emploi. En ce qui concerne la journée du 30 septembre, le syndicat laisse toute latitude aux salariés de la branche pour s’associer ou non aux initiatives prises par leurs employeurs. Toutefois, elle tient à préciser que le Code du travail ne permet pas à un employeur qui fermerait son officine sans fournir de travail à ses salariés de pratiquer une retenue sur salaire, ni de faire récupérer les heures non travaillées, ni d’imposer un jour de congé payé. « Il n’y aura pas de pénalisation des salariés s’ils ne travaillent pas ce jour-là », assure pour sa part le président de la FSPF, Philippe Gaertner.
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