LE RÉGIME LOCAL d’assurance-maladie d’Alsace et de Moselle, qui fonctionne comme un régime complémentaire obligatoire pour les salariés et les retraités du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, a terminé l’année 2010 avec un léger excédent comptable, après avoir versé 451 millions d’euros à ses assurés. Cela lui permettra de maintenir inchangée sa cotisation (1,6 % sur les salaires) et ses prestations, dont la prise en charge à 100 % des frais hospitaliers, à 90 % des honoraires médicaux et à 90 ou 80 % de la plupart des médicaments vignettés, les génériques étant en outre remboursés à 100 %.
Comme dans toute la France, les caisses des trois départements ont enregistré en 2010 une forte baisse de l’activité des médecins libéraux, laquelle « a constitué une surprise que nous n’expliquons pas », admet le président du régime local, Daniel Lorthiois : les consultations ont diminué de 4 % l’an dernier, dont 1,8 % pour les médecins en secteur II, et les prescriptions ont reculé de plus de 8 %. À l’inverse toutefois, les dépenses de radiologie de ville ont bondi de 20 % dans la région.
Régime en ligne.
Ces résultats permettent en tout cas au régime local de conserver son rythme et de poursuivre ses nombreuses actions de soutien aux politiques régionales de santé publique et de prévention. Le régime vient par ailleurs de se doter d’un site Internet, alors qu’il n’était pas « en ligne » jusqu’à présent. Très complet et documenté, le site http://www.regime-local.fr aidera ses visiteurs à mieux connaître le régime, et fournit aussi de nombreux dossiers et informations. Adossé pour partie au site général de l’assurance-maladie (Ameli), il a choisi lui aussi de permettre aux assurés d’opter pour un professionnel de santé ou pour une clinique en pleine connaissance de leur secteur et des honoraires pratiqués. Mais si cette option est relativement discrète sur le site Ameli, elle est clairement signalée sur la page d’accueil du régime local : « Les professionnels n’aiment pas trop cela, mais notre rôle est aussi de promouvoir la transparence », ont noté les responsables du régime local en présentant ce nouvel outil.
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