Je comprends fort bien que l'on critique le chef de l'Etat pour un certain nombre de mesures très agaçantes, comme la hausse de la CSG. Je comprends aussi la dialectique démocratique qui exige que tout acte gouvernemental soit passé au crible. C'est d'ailleurs formidable de vivre dans un pays où chacun d'entre nous a toujours quelque chose à dire sur tout et n'importe quoi. Je pense à la plus récente des trouvailles d'un journaliste sûrement ambitieux qui a produit un article remarquable sur la sémantique de Macron et interrogé, pour mieux achever le président, une professeure française de littérature à Stanford. Elle reproche notamment à notre ignare président l'emploi intransitif de verbes transitifs, de recourir trop fréquemment aux anglicismes, par exemple start-up nation ou France is back, et de parler par euphémismes pour mieux masquer la « violence sociale » de ses actes. Je suis tout simplement épaté par la science insondable que contient ce jugement sans précédent, tout en me demandant si, parmi les prédécesseurs de Macron, il n'y en aurait pas qui ont fait pire que s'exprimer par euphémismes ou anglicismes. L'opposition au pouvoir, c'est subtil.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion