Une enquête publiée hier dans « Le Monde » révèle qu’une grande partie du talc consommé en Europe constitue l’une des principales ressources fiscales des Talibans et de l’État islamique dans l’est de l’Afghanistan.
Le commerce des produits de beauté en Europe à base de silicate de magnésium (talc) soutiendrait-il, à son insu, les Talibans et l’État islamique ? C’est la question que soulève une enquête publiée hier dans « Le Monde ». Le quotidien cite le rapport confidentiel d’une ONG basée en Afghanistan qui estime à 22 millions de dollars les « taxes » annuelles prélevées par les Talibans sur la production de talc dans le Nangarhâr, une province de l’Afghanistan située aux confins du Pakistan. Alors que s’est ouverte hier à Bruxelles une conférence de soixante-dix pays donateurs et de trente organisations pour l’Afghanistan, ces révélations soulèvent de nombreuses interrogations sur la gouvernance de ce pays.
En effet, les trafics sur le talc menés par les Talibans et les djihadistes de l’État islamique ne servent ni plus ni moins qu'à financer leur insurrection dans cette région du monde. Des sommes fixes sont ainsi versées pour chaque chargement de camion qui transite de l’Afghanistan vers le nord du Pakistan. « Le talc concassé est ensuite acheminé vers l’Italie où il est réduit à quelques microns. La poudre ainsi obtenue est vendue aux quatre coins de l’Europe », explique l’article du « Monde ».
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