LES PHARMACIENS allemands sont particulièrement remontés contre le président de la fédération allemande des syndicats (DGB), forte de 6 millions d’adhérents, pour qui « le monopole des pharmaciens » est l’un des responsables principaux de la crise économique grecque, au même titre que « les grands armateurs ». Dans une interview à la plus grande radio du pays, Reiner Hoffmann a vivement critiqué le monopole des pharmaciens grecs, s’attirant les foudres des officinaux allemands, qui s’interrogent ironiquement sur le poids réel des officines pour l’équilibre économique d’un pays tout entier, même si la Grèce compte, en proportion, quatre fois plus de pharmacies que l’Allemagne, et trois fois plus que la France.
L’interview de M. Hoffmann est d’autant plus mal passée chez les pharmaciens que les créanciers de la Grèce et la « troïka » préconisent depuis plusieurs années la « libéralisation » du secteur pharmaceutique et la création de chaînes. Une vision ultralibérale de la pharmacie, partagée par une minorité de responsables politiques allemands, mais aussi par certains milieux économiques, qui fait toutefois un peu désordre chez le leader du plus grand syndicat ouvrier d’Outre Rhin, constatent les pharmaciens.
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