UNE ENQUÊTE* menée par l’institut de sondage IFOP pour le groupe PHR, révèle que les pharmaciens gardent un niveau de confiance très élevé (94 %) auprès de leurs patients, proche de celui des médecins (97 %). Cependant, le pharmacien n’est pas encore perçu comme un acteur de premier recours dans le parcours de soins. L’enquête montre en effet que les patients s’adressent plus volontiers à leur médecin plutôt qu’à leur pharmacien pour ajuster un traitement (94 %), obtenir des conseils sur un renouvellement d’ordonnance (73 %) ou évoquer les effets secondaires d’un traitement (72 %). Les patients fréquentent la pharmacie principalement pour un renouvellement de médicament : 27 % s’y rendent une à trois fois par mois et 33 % une fois tous les deux ou trois mois, pour ce motif. Par ailleurs, 22 % des sondés viennent une à trois fois par mois à la suite d’une prescription médicale et 35 % tous les deux ou trois mois. Ils sont cependant moins nombreux à venir plusieurs fois par mois pour acheter de la parapharmacie (11 %) ou pour une petite pathologie pour laquelle ils n’ont pas consulté le médecin (8 %). Et seulement 6 % des personnes interrogées viennent plusieurs fois par mois pour demander conseil au pharmacien.
Services à l’officine.
En revanche, le pharmacien occupe un rôle important dans la promotion des génériques. Ainsi, 53 % des personnes interrogées sont favorables à la délivrance systématique de génériques par le pharmacien et 62 % acceptent un générique si le pharmacien le propose. Ce chiffre atteint près de 75 % auprès des personnes âgées, alors qu’elles étaient initialement les plus réticentes au générique.
Si le pharmacien est d’abord vu comme un dispensateur de médicament par 40 % des sondés, 60 % d’entre eux seraient cependant favorables à la mise en place de journées diététiques ou de consultations avec une infirmière dans la pharmacie, « dans la mesure où les notions de service et de conseil en pharmacie constituent une attente forte ».
Concernant les nouveaux services, ils sont bien accueillis par les personnes interrogées : 87 % sont favorables à la préparation des doses administrées par les pharmacies, 75 % sont pour la livraison à domicile de médicament et 72 % accepteraient d’être conseillés et soignés par leur pharmacien tout en étant remboursés, pour des petites pathologies comme la grippe ou le rhume. En revanche, les Français sont plus partagés sur le rendez-vous personnalisé et confidentiel avec leur pharmacien sur des thèmes santé et bien-être : 50 % y sont favorables et 50 % plutôt opposés. Un résultat qui n’effraie par le président de PHR, Lucien Bennatan : « il ne faut pas attendre que les citoyens en émettent le vœu pour leur proposer de nouveaux services », estime-t-il.
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