Pour illustrer son union entre la tradition et la modernité, Aboca a exposé sur son stand une collection de gravures et d’herbiers anciens, provenant du riche musée consacré aux plantes et à la santé que la société possède à Sansepolcro, petite ville située entre Florence et Pérouse. Le fondateur d’Aboca, Valentino Mercati, y a racheté un palais du XVIIIe siècle, qui abrite deux mille ouvrages de botanique et d’herbiers, mais aussi des salles présentant l’histoire de la phytothérapie et ses techniques à travers les âges.
De plus, Aboca réédite des livres anciens dont, tout récemment, celui du botaniste allemand Leonhart Fuchs, « De Historia Stirpium », imprimé à Bâle en 1542. Ce chef-d’œuvre de 928 pages, dont 517 planches de lithographies aquarellées, présentait pour la première fois non seulement les feuilles, les fleurs et les fruits de 343 plantes médicinales, mais aussi leurs tiges et leurs racines, avec des descriptions précises de leur morphologie et de leurs effets. À cette époque, rappelle Aboca, les herbiers, sous forme de collection ou de livres imprimés, constituaient le seul moyen pour identifier une plante de manière certaine et de s’assurer de sa qualité. La reproduction de l’ouvrage, en format original, fait partie d’une série de rééditions des grands classiques de la botanique conservés au musée. Ces ouvrages sont vendus quelques centaines d’euros, mais le plus cher d’entre eux atteint, lui, les 10 000 euros. Aboca dispose d’un cercle de collectionneurs et de passionnés, souvent d’ailleurs botanistes ou pharmaciens, qui lui permet de rentabiliser cette activité.
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