Hier, la quasi-totalité des 9 800 pharmacies grecques ont baissé le rideau pour une durée de 24 heures en signe de protestation contre un projet du gouvernement visant à autoriser la vente de médicaments sans ordonnance en supermarché. Le nouveau gouvernement grec répond ainsi aux exigences de ses créanciers européens qui le somment de briser de nombreux monopoles. Les pharmaciens du pays ont alerté la population des conséquences d’une telle libéralisation. « Les assurés vont en faire les frais car la vente en supermarché se traduira par une augmentation des prix de l’OTC aujourd’hui les plus bas d’Europe », a indiqué l’association panhellénique de la pharmacie (PFS), estimant que ces prix pourront être multipliés par cinq, voire six.
Ce projet gouvernemental est un deuxième coup dur pour la pharmacie grecque qui, depuis le début de la crise, doit faire face à de nombreux impayés de la part de l’assurance-maladie. La PFS prévoit une assemblée générale le 13 juin au cours de laquelle les officinaux décideront de la suite de leur protestation. Ils n’excluent pas une escalade de leur mouvement de contestation.
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