Les propositions en pratique

Publié le 14/04/2016

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Être autorisé à mutualiser leurs moyens de communication, à assurer la promotion de l’officine et à prendre en considération les évolutions technologiques, telles sont les revendications phare des groupements en matière de communication.

Federgy propose notamment de compléter l’art R4235-3 du Code de déontologie en stipulant que la mutualisation de moyens en vue d’améliorer leur mission d’information et d’éducation du public n’est pas incompatible avec l’indépendance du professionnel dans l’exercice de ces fonctions. De plus, cette mutualisation de moyens par le biais de mandats pour une communication et une information de qualité ne devra pas être considérée comme du compérage (art R4235-27).

La chambre syndicale n’hésite pas à ajouter que les tracts, cadeaux, cartes de fidélité, animation et modes de paiement doivent compléter la liste des supports sur lesquels le pharmacien est autorisé à l’art R4235-24 « à faire figurer les indications qui facilitent les relations avec les clients et les fournisseurs : adresse et jour d’ouverture ». Les groupements suggèrent d’ajouter à cette liste le logo de la pharmacie et de son groupement. De même les pharmacies devraient pouvoir être référencées sur les sites Internet des laboratoires, des réseaux de soins, des hôpitaux, des mutuelles et des groupements d’officine. Federgy va même jusqu’à vouloir inscrire un nouvel article au Code de déontologie sur la publicité comparative, en référence au Code de la consommation (art L.121-8 et L121-9) et au Code de la propriété intellectuelle (L 716-10).

La vitrine fait également l’objet de propositions : le cobranding avec des laboratoires doit y être autorisé (R4235-59) ; la communication sur des supports externes doit être possible (hormis les stands de vente devant l’officine et la publicité via un distributeur automatique) et pourra mentionner les noms, adresses, jours et heures d’ouverture (…), ainsi que les services proposés conformément à la loi HPST.

Enfin, concernant la communication via les technologies et les réseaux sociaux, Federgy propose une réécriture de l’article R5125-26 du Code de déontologie pour permettre d’informer les patients en cas de création, de transfert ou de changement de titulaire. De quoi rendre caduque le communiqué dans la presse écrite locale, seule annonce autorisée jusqu’à présent, mais qui ne peut excéder 100 cm2 !

M. B.