Une nouvelle fois mise à mal par les Républicains, la loi sur l’assurance-maladie a été validée par la Cour suprême des États-Unis. Le parti conservateur contestait le dispositif de crédit d’impôts dont peuvent profiter les Américains ayant souscrit un contrat d’assurance via une « bourse d’échange » mise en place par l’État. D’ailleurs 34 états en majorité gouvernés par les Républicains s’y refusent toujours, obligeant le gouvernement fédéral à intervenir lui-même par le biais de son propre portail. Ces crédits d’impôts pouvant atteindre plusieurs centaines de dollars par mois, aident les personnes non couvertes par leurs employeurs ou les travailleurs indépendants, à payer leur couverture santé.
Six des neuf juges, dont un juge conservateur, ont décidé de ne pas suivre le réquisitoire des Républicains et ont estimé que la fin du crédit d’impôt « déstabiliserait le marché de l’assurance individuelle et contribuerait à la mort de toute la réforme ». Une réforme, également appelée Obamacare, qui a déjà permis depuis son entrée en vigueur en janvier 2014, à un tiers des personnes non couvertes soit plus de 16 millions d’Américains, de souscrire à une assurance santé.
Barack Obama a salué la décision de la Cour suprême qui sauve sa réforme et exhorté ses adversaires politiques à « avancer » avec lui. Ces derniers, majoritaires au Congrès, ont en retour promis de persister pour abroger une loi qu’ils contestent depuis toujours comme une intervention excessive de l’État fédéral sur le marché de la santé.
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