Il y a tellement de candidats à la primaire de la droite, et il y aura tellement de candidats à la présidence que je me demande bien pourquoi je ne me présenterais pas. Vous allez contester mes compétences et vous aurez raison. Mais je dispose d’un argument-massue : c’est difficile, c’est inimaginable de faire pire que les professionnels de la politique.
Ce qui me retient en vérité, ce n’est pas mon manque d’ardeur à servir mon pays. C’est que je ne suis pas du tout certain que les pompes et l’or du pouvoir suffiraient à me rendre heureux. Je vois déjà s’ébaucher une tel ostracisme à l’égard de ma candidature et une telle aversion si par extraordinaire j’étais élu que, comme François Hollande, je me vois passer mon temps à combattre toutes les oppositions de quelque camp qu’elles viennent.
Salaire élevé, voiture de fonction, gardes du corps, tous ces menus plaisirs ne compenseraient pas les obstacles d’un métier peu gratifiant, celui qui fait que, quoi que vous disiez, vous serez toujours très mal jugé.
Humeur
Moi, président
Publié le 28/04/2016
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3261
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