Citée par le site Internet du magazine « Capital », la présidente de l’Autorité de la concurrence, Isabelle de Silva, indique que des recommandations seront publiées d’ici à janvier prochain, pour l’ouverture du monopole des pharmacies. De son côté, Michel-Edouard Leclerc affirme que les supermarchés y sont « prêts » (voir la vidéo ci-dessous).
Les partisans de la vente de médicaments en dehors des officines semblent actuellement vouloir raviver le débat. Dans un communiqué, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) tente de briser leur élan, jugeant que la grande distribution « n’est plus crédible » pour réclamer de vendre des spécialités pharmaceutiques. Son président, Gilles Bonnefond, explique que le « scandale Lactalis aurait dû calmer les ardeurs de Michel-Edouard Leclerc et de ses lobbyistes ; pourtant, il n’en est rien. Malgré les failles de la grande distribution dans cette affaire, MEL s’obstine à vouloir demander sans vergogne la vente des médicaments dans ses supermarchés ». Alors que les commissions d’enquête parlementaires n’ont pas encore rendu leurs conclusions sur cette affaire, « ce contre-feu n’échappe à personne », affirme-t-il.
Rappelant que le médicament, même de prescription médicale facultative, ne sera jamais un produit de consommation comme les autres, le président de l’USPO souligne que le discours de la grande distribution n’est pas en phase avec la politique de sécurité autour du médicament et de la stratégie de transformation du système de santé qui s’appuient sur le réseau pharmaceutique. « M. Leclerc doit arrêter de se prendre à la fois pour le président de la République, le ministre de l’Économie, le ministre de la Santé, le Directeur de la DGCCRF ou le président de l’Autorité de la concurrence, lance Gilles Bonnefond. Ce Monsieur est définitivement disqualifié pour parler de santé ! »
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