Serge Caillier, vice-président de l’association européenne des pharmaciens employés en officine (EPhEU), a collecté des informations concernant l’emploi des adjoints dans plusieurs pays membres. Ainsi, en Autriche à début février, 95 pharmaciens sont sans emploi, dont 48 cherchent un temps plein (40 heures par semaine), tandis qu’au même moment, seulement 4 temps plein et 23 temps partiels sont recherchés par les officines. Ulrike Mayer, présidente de l’Association autrichienne des employés en pharmacie, note que le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté en 2013 : « Bien qu’il y ait toujours une croissance du nombre de salariés, celle-ci ne suffit plus pour garantir un emploi à tous les pharmaciens, et surtout pas dans la région désirée. »
En Allemagne, ADEXA (syndicat allemand de défense des employés et stagiaires en pharmacie) compte 723 demandeurs d’emploi à fin janvier 2014, un chiffre en légère baisse par rapport aux 761 pharmaciens au chômage un an plus tôt.
En Croatie, une cinquantaine de pharmaciens sont à la recherche d’un emploi, soit entre 1 et 2 % de la masse salariale active. Bien que ce chiffre soit peu élevé, le changement est notable puisque cela fait seulement deux ans que des pharmaciens éprouvent des difficultés à trouver du travail. Auparavant, c’était plutôt le manque de pharmaciens face aux besoins des officines qui était la règle. Cette habitude du plein-emploi explique aussi que les pharmaciens au chômage ne sont pas prêts à accepter tout poste et privilégient les emplois dans les grandes villes.
Enfin en Belgique, l’association ne fournit pas de données précises mais indique qu’il y a très peu de chômage.
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