Vous allez me trouver bien bête, mais j’ai toujours envié les hommes de pouvoir : l’or et la pourpre des palais gouvernementaux, la grosse cylindrée de fonction, le chauffeur, les gardes du corps, les ordres sans appel, comme « Apportez-moi un café », les applaudissements et les vivats (tant que ça marche). Mais il y a un revers de la médaille : les corvées. La pire, à mon sens, c’est le Salon de l’Agriculture. Quand je pense que François Hollande y a passé sept heures samedi dernier ! Sept heures à boire de la bière et du vin à l’heure du petit déjeuner, sept heures à manger des rillettes et du pâté, et des morceaux des 783 fromages français, sept heures parmi les poules et les coqs, parmi les bœufs et les vaches dont il faut savoir caresser le cul avec autant d’affection que Chirac, le seul ami à droite du président, mais aussi celui qu’il faut battre sur son terrain, sept heures à s’intéresser aux crus, à la bouffe, à l’élevage, au drame permanent de la paysannerie nationale, à ses triomphes enthousiasmants, à ce festival d’empathie pour le peuple des agriculteurs méritants, non, très peu pour moi. Tous comptes faits, mieux vaut ne pas être président.
HUMEUR
Pourquoi je ne suis pas président
Publié le 27/02/2014
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RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3072
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