De très nombreuses pathologies ont une connotation douloureuse. Bien que perçue comme une « donnée brute », la douleur est en fait le résultat d’un processus d’élaboration très complexe, mettant en jeu de multiples structures nerveuses à différents niveaux du système nerveux périphérique et central.
Si la douleur aiguë joue un rôle évident dans le maintien de l’intégrité corporelle, il n’en est pas de même de la douleur chronique, qui, avec le temps, tend à devenir une maladie par elle-même. De fait, lorsqu’elle devient chronique, la douleur pose des problèmes dont les solutions actuellement proposées sont imparfaites. L’intrication presque permanente de facteurs psychologiques avec les mécanismes douloureux – dont l’origine est en outre souvent incomplètement déterminée – complique l’évaluation et la thérapeutique. Il faut savoir aussi que si l’âge ne modifie pas la perception douloureuse, les patients âgés expriment souvent différemment leurs douleurs.
Pour une bonne prise en charge, il faut identifier le type de douleur dont il s’agit :
- douleur nociceptive : elle résulte de la stimulation directe de récepteurs spécifiques à la douleur, les nocicepteurs ; ceux-ci sont situés dans la peau, dans les viscères et dans les tissus profonds comme les muscles et le squelette ;
- douleur neurogène : elle est produite par la lésion d’une voie nerveuse ou encore d’un centre nerveux impliqué dans la transmission ou l’intégration des activités nerveuses sensitives issues de la périphérie ;
- douleur mixte : elle associe les deux cas précédents. Ce type de douleur est notamment représenté par les douleurs néoplasiques ;
- douleur psychogène : également appelée douleur fonctionnelle, celle-ci est évoquée devant un bilan clinique et paraclinique négatif. Attention, ces patients souffrent néanmoins réellement et doivent être également soulagés de leur douleur. En outre, ce type de douleur peut se surajouter à une douleur initialement nociceptive ou neurogène.
Il est également nécessaire de définir le caractère de la douleur : aigu, suraigu, ou chronique.
Subjectives par essence, l’intensité et la sévérité d’une douleur doivent être évaluées et mesurées, en suivant l’évolution de ces deux paramètres dans le temps, notamment au moyen d’échelles analogiques ou numériques. La plus utilisée est dite EVA. Sur un maximum de 10, les douleurs légères sont cotées jusqu’à 3, entre 3 et 7, il s’agit de douleurs dites modérées et entre 7 et 10 de douleurs sévères.
La plupart des douleurs sont liées à un excès de nociception, tandis que les douleurs neuropathiques concernent 7 à 8 % de la population générale (5 % pour les douleurs modérées à sévères), mais son impact sur la qualité de vie est supérieur à celui des douleurs non neuropathiques. Les causes neurologiques habituelles des douleurs neuropathiques incluent la neuropathie douloureuse du diabète, la douleur postzostérienne, la douleur centrale après accident vasculaire cérébral, les douleurs des lésions médullaires et celles de la sclérose en plaques. Les lésions nerveuses traumatiques/postchirurgicales ou les radiculopathies chroniques (sciatiques, cruralgies, névralgies cervico-brachiales) en représentent des causes probablement majoritaires en population générale.
Si la douleur aiguë joue un rôle évident dans le maintien de l’intégrité corporelle, il n’en est pas de même de la douleur chronique, qui, avec le temps, tend à devenir une maladie par elle-même. De fait, lorsqu’elle devient chronique, la douleur pose des problèmes dont les solutions actuellement proposées sont imparfaites. L’intrication presque permanente de facteurs psychologiques avec les mécanismes douloureux – dont l’origine est en outre souvent incomplètement déterminée – complique l’évaluation et la thérapeutique. Il faut savoir aussi que si l’âge ne modifie pas la perception douloureuse, les patients âgés expriment souvent différemment leurs douleurs.
Pour une bonne prise en charge, il faut identifier le type de douleur dont il s’agit :
- douleur nociceptive : elle résulte de la stimulation directe de récepteurs spécifiques à la douleur, les nocicepteurs ; ceux-ci sont situés dans la peau, dans les viscères et dans les tissus profonds comme les muscles et le squelette ;
- douleur neurogène : elle est produite par la lésion d’une voie nerveuse ou encore d’un centre nerveux impliqué dans la transmission ou l’intégration des activités nerveuses sensitives issues de la périphérie ;
- douleur mixte : elle associe les deux cas précédents. Ce type de douleur est notamment représenté par les douleurs néoplasiques ;
- douleur psychogène : également appelée douleur fonctionnelle, celle-ci est évoquée devant un bilan clinique et paraclinique négatif. Attention, ces patients souffrent néanmoins réellement et doivent être également soulagés de leur douleur. En outre, ce type de douleur peut se surajouter à une douleur initialement nociceptive ou neurogène.
Il est également nécessaire de définir le caractère de la douleur : aigu, suraigu, ou chronique.
Subjectives par essence, l’intensité et la sévérité d’une douleur doivent être évaluées et mesurées, en suivant l’évolution de ces deux paramètres dans le temps, notamment au moyen d’échelles analogiques ou numériques. La plus utilisée est dite EVA. Sur un maximum de 10, les douleurs légères sont cotées jusqu’à 3, entre 3 et 7, il s’agit de douleurs dites modérées et entre 7 et 10 de douleurs sévères.
La plupart des douleurs sont liées à un excès de nociception, tandis que les douleurs neuropathiques concernent 7 à 8 % de la population générale (5 % pour les douleurs modérées à sévères), mais son impact sur la qualité de vie est supérieur à celui des douleurs non neuropathiques. Les causes neurologiques habituelles des douleurs neuropathiques incluent la neuropathie douloureuse du diabète, la douleur postzostérienne, la douleur centrale après accident vasculaire cérébral, les douleurs des lésions médullaires et celles de la sclérose en plaques. Les lésions nerveuses traumatiques/postchirurgicales ou les radiculopathies chroniques (sciatiques, cruralgies, névralgies cervico-brachiales) en représentent des causes probablement majoritaires en population générale.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion