Avec sa frimousse d’ado, son impressionnante garde-robe, sa trousse de maquillage complète, son sens de l’hospitalité, Miss Twingo va faire chavirer les cœurs. Sa glorieuse aînée, produite à plus de 2 millions d’exemplaires (900 000 pour la deuxième génération), peut aller se rhabiller. Laurens Van den Acker, l’homme qui a redonné une âme aux Renault, a ciblé juste.
Extravertie, pas maladroite sur l’asphalte et plus encore en ville, où son incroyable diamètre de braquage (8,6 m) lui permet de se faufiler partout et de se garer dans un mouchoir de poche, la Twingo 3 est bien partie pour affoler les compteurs de l’Audimat. Une vraie braqueuse, la gamine !
L’implantation du moteur à l’arrière, comme sur la 4CV, la Dauphine et la R8, constitue sa marque de fabrique. Ce choix industriel résulte essentiellement d’un partenariat signé avec Mercedes.
Retour à la propulsion, abandon de la version trois portes et du diesel, personnalisation à outrance, liste de 6 packs, la Twingo déploie des trésors d’ingéniosité. À l’instar de sa devancière, elle est assemblée à Novo Mesto (Slovénie), sur les mêmes chaînes que la future Smart.
Grâce à son moteur dissimulé sous le plancher du coffre et à ses porte-à-faux réduits, elle offre une habitabilité maximum pour un encombrement réduit, le tout associé à une harmonieuse répartition des masses (55 % à l’arrière, 45 % à l’avant). Trente-trois centimètres supplémentaires au bénéfice des occupants, c’est tout simplement exceptionnel. Plus courte que la Twingo 2 (10 cm, soit 3,595 m), son empattement est cependant supérieur de 12 cm (2,492 m).
Avec son immense toit en toile ouvrant électriquement (long de 71 cm, large de 68), sa position de conduite haute, ses coloris frais et ses strippings, elle respire la joie de vivre. La fermeté des sièges, la planche de bord colorisée, les multiples rangements (52 l au total), la fonctionnalité 50/50, le basculement du dossier du siège passager avant et la longueur de chargement qui en découle (2,31 m) appartiennent aussi à son ADN.
Comme il se doit, la Twingo 3 est interactive. Elle dispose soit du système R-Link de la Clio et du Captur, soit du R and Go exploitable via un smartphone. Si l’on exclut la version d’appel Life, assez dépouillée, elle fait plutôt dans l’opulence. À partir du niveau 2, elle propose la détection de sous-gonflage, l’aide au démarrage en côte et le limiteur de vitesse et, à l’échelon supérieur, une caméra de recul.
Sur route, la Twingo 3 est loin d’être ridicule, notamment avec le concours du bloc trois cylindres 90 ch. Un conseil d’ami : évitez la monte 16 pouces. Sauf si vous n’avez pas le dos fragile ! Hormis ce défaut, il n’y a rien à jeter.
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