LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Comment les officinaux peuvent-ils faire face à la crise ?
JÉRÔME SICOT.- C’est le moment où jamais d’analyser tous les postes de frais généraux pour optimiser sa gestion, en commençant par le plus lourd : le poste « achats ». Augmenter ses achats directs permet de gagner de la marge, mais au détriment de la trésorerie et des frais financiers : c’est donc un exercice difficile. Il vaut mieux évaluer et simuler à l’avance en liaison, le cas échéant, avec son expert-comptable.
Peuvent-ils gérer leur entreprise de manière plus efficace ?
L’efficacité commande d’analyser sa situation financière en amont avec son expert-comptable, puis d’aller voir son banquier avec les propositions de solutions rédigées. Ces solutions seront d’autant plus opérationnelles que le plan de financement initial aura été raisonnable. À l’extrême, il sera difficile de restructurer une pharmacie qui a été acquise récemment à un prix élevé avec peu d’apport, sous le régime de l’impôt des sociétés et à l’aide d’un crédit sur 15 ans !
Vous donnez des conseils à vos clients pharmaciens…
Oui. 2008 a été médiocre, 2009 ne se présente pas sous les meilleurs auspices, mais les fondamentaux restent encourageants : préservation du monopole de propriété, besoins de santé en augmentation inéluctable, qualité du service rendu par un réseau bien réparti… La société a besoin de ses pharmaciens : à l’échelle d’une carrière professionnelle, c’est cela qui compte.
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