AVEC respectivement 28,63 et 27,18 % des suffrages exprimés, François Hollande et Nicolas Sarkozy se sont qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle. Pour l’heure, le candidat socialiste semble tenir la corde pour remporter le scrutin le 6 mai prochain. Et, déjà, quelques noms circulent pour prendre les manettes de la santé. À commencer par celui de Marisol Touraine. Durant la campagne du premier tour, la députée d’Indre-et-Loire a su s’imposer sur les questions sociales et de santé.
Réputée pour sa très bonne connaissance du financement de la Sécurité sociale, elle a été chargée par François Hollande de piloter le large pôle social/santé/handicap/personnes âgées. Dans l’entourage du candidat socialiste, on affirme d’ailleurs qu’elle s’est rendue incontournable. « Elle a quasiment éteint la concurrence sur le social, elle se prépare clairement, c’est aujourd’hui, de loin, la prétendante la plus sérieuse dans la perspective d’un grand ministère social », explique-t-on. Dans l’hypothèse d’une victoire de François Hollande, Marisol Touraine pourrait donc se voir confier un grand ministère social chapeautant un ministère délégué ou un secrétariat d’État à la Santé. Pour le diriger, le nom de Jean-Marie Le Guen, médecin, est avancé. Mais aussi celui d’une consœur pharmacienne, Catherine Lemorton. Titulaire à Toulouse, la députée de Haute-Garonne s’occupe des relations avec les professionnels de santé dans l’équipe du candidat Hollande.
À l’inverse, si Nicolas Sarkozy est réélu, les noms de Valérie Boyer, de Valérie Rosso-Debord ou de Guy Lefrand sont cités. D’autres seraient intéressés, tel l’actuel ministre des Affaires européennes et père de la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, Jean Leonetti. Mais aussi la porte-parole du gouvernement et ministre du Budget, Valérie Pécresse, ou encore l’ancienne ministre de l’Écologie et porte-parole du candidat Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet. Autre prétendant, le maire de Nice, proche de Nicolas Sarkozy, Christian Estrosi. Une chose semble déjà acquise, Xavier Bertrand ne figure pas sur les tablettes des futurs ministres de la Santé possibles. L’actuel ministre du Travail et de la Santé a de l’ambition et briguerait plutôt Matignon. Quoi qu’il en soit, à gauche comme à droite, des surprises sont toujours possibles. Notamment sous l’effet des alliances et des ralliements qui animeront certainement cet entre-deux-tours. Les officinaux eux, ne se font pas d’illusion. Quelle que soit la couleur politique du prochain ministre de la Santé, il devra affronter un contexte budgétaire difficile. Les baisses de prix et de volume des médicaments devraient donc se poursuivre.
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