Fin de vie

Un droit à la sédation profonde

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Publié le 04/02/2016

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Dix ans après la loi Leonetti, le parlement a voté la proposition de loi accordant de nouveaux droits aux personnes en fin de vie. Le texte prévoit un « droit à la sédation profonde et continue » jusqu’au décès pour les patients en toute fin de vie avec une souffrance insupportable. Les « directives anticipées », par lesquelles chacun pourra stipuler son refus d’un acharnement thérapeutique, s’imposeront au médecin, sauf en cas d’urgence vitale ou lorsqu’elles apparaissent inappropriées.

Cette proposition de loi ne clôt cependant pas le débat. Salué comme « une avancée historique qui place le malade au cœur de la décision » par Marisol Touraine, ministre de la Santé, ce texte a été qualifié de « rendez-vous manqué » n’offrant pas « la liberté à chacun » par les radicaux de gauche et les écologistes. Les parlementaires de droite pour leur part, craignant des dérives « euthanasiques », auraient voulu en rester à la législation de 2005.