Jean-Yves Kerhervé a envoyé sa candidature de réserviste le jour de la publication du décret donnant naissance à l’EPRUS. Ancien titulaire d’officine en Bretagne, pharmacien sapeur-pompier volontaire habitué à intervenir en situation d’urgence, il a participé à deux missions. L’an dernier, il a acheminé 25 tonnes de médicaments à Abidjan (Côte d’Ivoire) avec un logisticien et les a répartis entre les différents hôpitaux. « J’avais peu voyagé en Afrique, c’est la première fois que je me retrouvais dans un pays qui sortait de plusieurs mois de conflits. » Aidés par l’ambassade de France et escortés par les forces armées de l’opération Licorne, les deux hommes ont pu mener leur mission à bien après trois semaines d’immersion totale. Sa 2e mission l’a mené à Benghazi (Libye) avec une dizaine d’autres réservistes. Son objectif : analyser le circuit du médicament, le périmètre de l’activité de la pharmacie et le circuit des déchets au sein de l’hôpital. « C’était une mission d’expertise d’une semaine où j’ai travaillé en collaboration avec un médecin infectiologue et des infirmières. » Satisfait de cet engagement à l’EPRUS, il se tient prêt pour de nouvelles missions.
Un pharmacien réserviste de la première heure
Publié le 08/03/2012
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Jean-Yves Kerh
Crédit photo : dr
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2904
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