LE GOUVERNEMENT et les représentants des professions de santé ont adopté un plan d’action pour faire face aux problèmes d’insécurité, prévoyant notamment de faciliter les dépôts de plainte. Ce plan, préparé par les ministères de la Santé, de l’Intérieur et de la Justice avec les représentants des différents Ordres professionnels et les syndicats de médecins libéraux, doit se traduire notamment par un « protocole national », dont la signature est prévue « rapidement ». Le contenu du futur protocole reste à finaliser, mais il permettra notamment la « clarification auprès des représentants professionnels des interlocuteurs de la police et de la gendarmerie », précise le ministère de la Santé. Une « assistance à la prévention technique de la malveillance », la « mise en place de procédures d’alerte définies », la « facilitation du dépôt de plainte », et l’information par le Procureur de la République « des suites données aux plaintes » font également partie des mesures prévues. Une déclinaison territoriale sera donnée au protocole via les agences régionales de santé (ARS), « à travers une série de mesures concrètes et adaptées à chaque territoire et à chaque profession ». Des outils de formation seront par ailleurs mis en œuvre, et des guides de sécurité seront diffusés, pour indiquer comment « limiter le risque d’agression » et comment s’équiper pour leur sécurité.
Les ministres de la Santé, Xavier Bertrand, et de l’Intérieur, Claude Guéant, s’étaient rendus en Seine-Saint-Denis le week-end dernier. Médecins, pharmaciens et infirmiers avaient fait part de leurs vives inquiétudes, prédisant, si leurs conditions de travail ne s’améliorent pas, une fuite des professionnels. Dans ce département, où ils subissent le plus d’agressions, 6 pharmacies ont été victimes de vols à main armée l’an dernier et un nombre d’incidents record a été enregistré par la police.
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