Mon ami Jules a voté au premier tour de la primaire de la droite et m'en fait un rapport consterné. « J'arrive au lieu du scrutin, et j'aperçois une queue de deux ou trois cents personnes. Je me place au bout. Sous la pluie et dans le vent, nous progressons d'un mètre toutes les cinq minutes. Puis nous entrons dans un local, nous montons un étage tandis qu'en descendent ceux qui ont voté. Parvenu en haut, je suis orienté vers un des quatre bureaux. Dans une cohue du quatrième âge, avec béquilles ou fauteuil roulant, je suis sommé de signer la charte de la droite et du centre. Je donne 2 euros. On me remet un bulletin et une enveloppe. Je passe dans l'isoloir. Je vote. Je resigne. Je sors, cherchant ma voie entre de braves gens sonnés par la fatigue et peu enclins à m'ouvrir le chemin. Enfin, je suis dehors, j'ai passé 90 minutes dans cet enfer et, bien entendu, ce n'est pas pour Fillon que j'avais voté. Le pire, c'est que pour élire Juppé, il faut que j'y retourne ». Et le résultat n'est pas du tout garanti, lui dis-je cruellement.
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