Selon une étude menée d'avril à juillet 2017, les conditions de prescription et de délivrance du valproate (CPD) sont mieux suivies mais restent en deçà des attentes. Ainsi, les CPD ne sont respectées que dans 47 % des cas (versus 31 % en 2016). L’ordonnance d’un spécialiste datant de moins d’un an est présente dans 81 % des cas (versus 75 %), mais seules 50 % des patientes apportent leur accord de soins signé (versus 33 %). L'étude montre également des différences dans l'application des CPD selon la spécialité des prescripteurs : 67 % des neurologues s'y conforment (versus 50 % en 2016), 55 % des pédiatres (versus 13 %), 42 % des psychiatres (versus 36 %) et des médecins généralistes (versus 22 %).
Mises en place en mai 2015, les nouvelles CPD du valproate et de ses dérivés sont obligatoires depuis le 1er janvier 2016. Prescrits « chez les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes » uniquement en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses, ces traitements ne peuvent être initiés que par un médecin spécialiste - neurologue, psychiatre ou pédiatre - qui doit faire signer un formulaire d’accord de soins à la patiente. Le renouvellement peut être effectué par tout médecin dans la limite d’une année, au terme de laquelle une réévaluation du traitement par le spécialiste est requise.
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