Confortée dans sa vision du pharmacien de demain par les orientations de Ma Santé 2022 et les dernières annonces du Plan urgences, l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) pharmaciens d’Île de France souhaite quantifier les premiers recours non programmés réalisés tous les jours par les officines franciliennes. Soutenue par l’agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, elle a lancé, depuis le mois d’août, une grande enquête en ligne auprès des équipes officinales. « Chacun de nous a un proche qui a eu recours à des soins non programmés à l’officine, par exemple pour une brûlure ou une piqûre d’insecte. Mais ces actions passent en dessous des radars. Cette enquête a pour but de recueillir des données factuelles et repérer les points d’amélioration et les besoins de formations », explique Franck Odoul, pharmacien à l’ARS d’Île-de-France.
Un maximum de réponses
Pour mener à bien cette vaste enquête, l’URPS pharmaciens Île-de-France fait appel à la société « Tous pour la santé », connue pour la chaîne digitale du même nom lancée en 2017 par le Dr François Sarkozy, et qui a développé un portail dédié à cet état des lieux à l’adresse urpspharmaciensidf.touspourlasante.tv. François Sarkozy assure que la création d’un compte sur la plateforme prend moins de 5 minutes et que renseigner un acte ne demande pas plus de 2 minutes. « Il y a 3 800 pharmacies en Île-de-France, nous visons les réponses d’environ 600 d’entre elles pour avoir un état des lieux sérieux à présenter aux autorités de tutelle », explique François Sarkozy.
Une ambition revue à la hausse par Renaud Nadjahi, le président de l’URPS pharmaciens Île-de-France, qui espère bien obtenir le retour de 2 000 officines, à raison de 10 actes renseignés par officine, soit un total de 20 000 actes détaillés sur la plateforme d’ici à novembre prochain. C’est pourquoi il a envoyé un mail à toutes les pharmacies franciliennes en août et qu’il poursuit son recrutement en téléphonant à environ 50 % d’entre elles. Toute l’équipe peut participer à l’enquête. Renaud Nadjahi insiste : « Il nous faut un maximum de réponses ! » Ce que confirme François Sarkozy. « Le danger pour le pharmacien est de ne pas démontrer la valeur qu’il crée. »
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