* « Anna-Eva Bergman, Voyage vers l’intérieur » au musée d’Art moderne de Paris : rétrospective en 300 œuvres pour cette Norvégienne (1909-1987) trop longtemps considérée seulement comme la femme du peintre allemand abstrait Hans Hartung. Une formation à Oslo, un vocabulaire de forme simple inspiré des paysages nordiques et méditerranéen, un minimalisme qu’elle qualifie « de non-figuratif » ou « d’art de s’abstraire », dans lequel, dès les années 1950, elle associe à ses peintures des feuilles métalliques, parfois en or. Un univers non dénué de spiritualité. (Jusqu’au 16 juillet)
* « Naples pour passion. Chefs-d’œuvre de la collection De Vito », au musée Magnin, à Dijon. Au XVIIIe, malgré une éruption du Vésuve et une épidémie de peste, Naples, sous domination espagnole, est au centre de la création picturale, s’appropriant les grands courants picturaux italiens du siècle. Le naturalisme du Caravage, le classicisme romain, le colorisme vénitien inspirent Battistello, Massimo Stanzione, le Maître de l’Annonce aux bergers, et l’Espagnol Ribera, très ténébriste. Mattia Preti et Luca Giordano seront les deux grandes figures de cette école napolitaine. Quarante des 74 tableaux de la collection de Giuseppe De Vito (1924-2015), ingénieur et historien d’art, témoignent de cette richesse culturelle. (Jusqu'au 25 juin)