À l’heure de la cosmétique naturelle et des démarches écoresponsables, les fondatrices de la Rosée se réjouissent de récolter les fruits de leur réflexion visionnaire sur la beauté saine et vertueuse. L’ADN de leur marque La Rosée ? Des formulations épurées, aux ingrédients choisis, naturels, sains pour la peau et l’environnement, le tout à des prix accessibles.
« Le fait d’être pharmaciens et d’avoir créé une marque pour la pharmacie plaît aux titulaires et la transparence des formules inspire confiance », précise Mahault de Guibert. Ainsi, depuis maintenant 6 ans, près de 3 200 pharmacies ont été conquises grâce à leurs produits régulièrement primés et un bouche-à-oreille des plus élogieux. « En 2020, nous avons eu des périodes de doute, explique Coline Bertrand, mais nous nous sommes retroussé les manches en proposant fin mars un gel hydroalcoolique pour pallier la pénurie. » Une volonté et une énergie au service de l’officine et de la nature, voilà les raisons du succès des filles qui reçoivent depuis le deuxième confinement des dizaines de demandes d’implantation par jour.
« Ça manque ? Eh bien on se lance ! »
Rien ne destinait Coline et Mahault à l’aventure de La Rosée. Amies depuis la faculté de pharmacie de Lyon, Coline songeait à acquérir son officine, tandis que Mahault se lançait dans un master HEC. « Nous n’avions pas le rêve de créer notre marque ou notre entreprise », raconte Coline, avant d’ajouter : « L’idée est venue de notre expérience au comptoir et en tant que consommatrices de cosmétiques. Nous n’étions pas satisfaites de l’offre en termes de transparence et d’innocuité, même avec les marques réputées. »
Frustrées de ce constat et à l’écoute de patients de plus en plus regardants sur les formules, les filles ont décidé de monter leur projet grâce au master d’entrepreneuriat de Mahault. Après un an à gravir les étapes de développement, la marque était prête à être promue sur le terrain. « Nous avons démarché nous-même les pharmacies, d’abord à Lyon, dans notre région puis dans toute la France. » Les filles se souviennent de cette tournée de 18 mois, seules à assurer la promotion et le suivi de leurs produits en mettant l’accent sur leur engagement écologique des plus précurseurs. « Nous étions bien reçues mais il y a 5 ans, la démarche écoresponsable n’était pas du tout développée en officine et les pharmaciens nous disaient que notre gamme ne semblait pas finie sans emballage secondaire », raconte Mahault. Aujourd’hui, grâce à leur politique de zéro suremballage, d’utilisation de contenants recyclables et de formules biodégradables, 25 tonnes de déchets ont pu être réduites et 15 000 arbres replantés avec leur soutien à l’association Planète Urgence.
Sans influence ni pression, les filles de La Rosée tiennent à limiter les références par souci de l’hyper consommation. « On fait des choix, on développe des nouveaux produits pour proposer une offre complète de soins sains et naturels, mais on travaille sans cesse sur l’amélioration de nos formules existantes et sur les moyens de réduire notre empreinte environnementale. » Garder la fraîcheur de La Rosée, tel est donc le défi de ces prochaines années.