La pandémie a valu au pouvoir les pires remontrances, mais son recul ne l'a pas récompensé. Les gens sont ingrats, ce qui me rappelle cette journaliste à la télévision, le visage déformé par la haine, qui répétait toutes les trois secondes, à propos de Macron : « Il n'a rien fait ! Il n'a rien fait ! », sans sembler se douter que pour exprimer ses sentiments en public, il faut avoir été vacciné. Le bon peuple s'est inquiété du coût de la pandémie et a reproché au président de trop dépenser. Voilà qu'il s'inquiète de la fin du « quoi qu'il en coûte ». Et comment les gens vont-ils s'en sortir maintenant qu'ils ne sont plus payés à ne rien faire ? Pour le sprint final du mandat, on se demande si le président va poursuivre ses réformes, ou attendre gentiment les élections de 2022. Il devrait donner raison à la dame ci-dessus et vraiment se contenter d'inaugurer les chrysanthèmes. Une réforme des retraites, avec une prolongation de deux ans des carrières professionnelles, et là, vous êtes sûrs qu'il y aura une révolution. Ne pas s'en faire. Macron a la témérité de Bonaparte et il adore se battre au pont d'Arcole. Ou bien il est suicidaire, ou bien il gouverne 67 millions de masochistes.
Humeur
Coûte que coûte
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Publié le 09/07/2021
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien