« Vacciné au Pfizer le 22 mai et depuis tout ce qui est métallique est instantanément attiré par mon épaule et l'aimant qui est dedans. » Ce message posté sur Twitter est l'une des réactions humoristiques suscitées par une étrange proposition de partenariat qu'auraient reçue des « influenceurs » de la part d'une mystérieuse agence de communication. Moyennant rémunération, celle-ci leur aurait demandé de poster des messages visant à répéter que le taux de décès imputé au vaccin Pfizer « est presque trois fois plus élevé qu’avec AstraZeneca ».
Rappelons qu'un influenceur, grâce à son exposition sur Internet, est censé influencer les habitudes de consommation dans un sens positif. Dans le cas du vaccin, c'est tout le contraire. « J'ai reçu une proposition de partenariat qui consiste à déglinguer le vaccin Pfizer en vidéo. Budget colossal, client qui veut rester incognito… », témoigne Léo Grasset, vulgarisateur scientifique qui compte 1,17 million d'abonnés à sa chaîne YouTube. Même scénario décrit par Sami Ouladitto, humoriste également présent sur You Tube, et « Et ça se dit Médecin », réseau créé par un interne en médecine sur Instagram.
Coïncidence ? La soi-disant agence, qui se dit basée à Londres, utilise des éléments de langage ressemblant étrangement à la communication officielle des promoteurs du vaccin Sputnik V. De là à évoquer la piste russe…