Un poème d'amour, de vie et de mort ». « La maladie, la folie et la mort étaient les anges noirs qui se sont penchés sur mon berceau » : le symboliste Munch (1863-1944), après les drames de son enfance, décès et internement, possède une grande sensibilité, accompagnée d’angoisse et d’un doute existentiel. Autodidacte, lié au dramaturge August Strindberg et au monde du théâtre, il développe une grande liberté plastique et esthétique, au service de sa vision du monde où la nature joue un rôle important. Son fameux « Cri » (1893) témoigne donc de sa sensibilité et de ses émotions. Mais il s’inscrit dans « la Frise de la vie », qui regroupe tout au long de la sienne des œuvres différentes qui se répondent et qu’il retravaille sans qu’il y en ait une version définitive. Il reprend ses gravures à la gouache ou aquarelle. Avec « l’Enfant malade », il approfondit son ressenti. Dans les décors de l’Aula, l’université d’Oslo, il donne un message d’espoir dans ce lieu de savoir. (Jusqu'au 22 janvier, musee-orsay.fr)