Instaurés pour « désensibiliser » la rémunération officinale des fluctuations de volumes et de prix des médicaments, les honoraires ont été revalorisés au sein de l’avenant économique à la convention pharmaceutique signé le 10 juin par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) avec l’assurance-maladie. Enfin, cette revalorisation ne concerne que deux des honoraires les plus significatifs.
Les syndicats avaient fait de la revalorisation du cœur de métier du pharmacien qu’est la dispensation, le centre névralgique de leurs négociations avec l’assurance-maladie. Ils ont été – sur ce point- exaucés. L’honoraire lié à l’ordonnance passera ainsi l’année prochaine de 51 centimes à 61 centimes TTC. Démographie oblige, l’honoraire lié à l’âge (enfants de moins de trois ans et patients âgées de plus de 70 ans) augmentera quant à lui de 10 centimes au 1er janvier 2026 pour atteindre 1,68 euro TTC. « Ces augmentations d’honoraires* devraient rapporter au réseau 110 millions d’euros supplémentaires, soit l’équivalent de 5 500 euros par officine », précise Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
*Dans les DROM, ces deux honoraires bénéficieront d’une majoration dont le coefficient atteint 1,264 à La Réunion, 1,323 en Martinique, 1,323 en Guadeloupe, 1,34 en Guyane et 1,36 à Mayotte.
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