Le sort de l'article 30 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 sera connu en fin de journée, à l'issue des discussions à l'Assemblée nationale. Mais les représentants des pharmaciens font d'ores et déjà savoir que si les appels d'offres sur le générique étaient maintenus, la réaction de la profession serait à la mesure des dommages causés à l'économie officinale par ce dispositif délétère.
Un front uni. C'est ce qu'affichent syndicats et groupements alors que l'article 30 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 sera étudié cet après-midi à l'Assemblée nationale. Les représentants de la profession réclament la suppression totale de ce projet d'appels d'offres sur le générique qu'ils dénoncent depuis près de deux semaines. La révision du gouvernement de ce dispositif sous la forme d'une expérimentation portant uniquement sur les anti-ulcéreux n'a pas entamé leur détermination. Syndicats et groupements vont se réunir très prochainement afin de statuer de la suite leur contestation en fonction de l'issue des discussions parlementaires.
S'ils n'obtenaient pas gain de cause, les pharmaciens sont décidés à adopter des mesures graduées pour manifester leur colère, parmi lesquelles : la grève des gardes, le dépôt des DASRI sur les trottoirs ou encore un « stop » déterminé à la sérialisation. Ce ne sont là que quelques pistes - plus ou moins réalistes - évoquées, tandis que sur le terrain nombre de titulaires sont bien décidés à aller plus loin et à baisser le rideau. La répartition, de son côté, s'est déjà déclarée solidaire des pharmaciens d'officine. Elle apporterait son soutien sous la forme de diffusion de supports d'information.
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