Le ministère de la Santé déploie depuis lundi une campagne nationale destinée à désengorger les urgences en dirigeant les Français vers le 15, en l'absence de leur médecin traitant.
Les lieux de villégiature sont les premiers à bénéficier depuis lundi de cette campagne d'information qui devrait s'étendre à tout le territoire. L'objectif de cette opération qui figure au rang des mesures préconisées par François Braun, ministre de la Santé, à l'époque rapporteur de la mission flash, est de prévenir la saturation des services d'urgence, cet été.
Maux de tête, douleurs abdominales, chute de vélo… Par voie d'affiches, de spots radio et télé, de messages sur les réseaux sociaux ainsi que de communiqués dans la presse quotidienne, le ministère de la Santé incite la population à recourir à des alternatives aux urgences. Il est ainsi conseillé d'appeler le médecin traitant durant la journée. En cas d'absence de celui-ci ou la nuit, il faut composer le 15 ou le 114 pour les personnes malentendantes. Autre solution, la téléconsultation ou encore un appel à l'un des 25 services d’accès aux soins (SAS), qui couvrent 65 % de la population et permettent d’avoir en temps réel les créneaux disponibles des médecins libéraux. SOS médecins peut être également contacté.
Si les pharmaciens ne figurent pas dans cette campagne au rang des professionnels pouvant être contactés – hormis indirectement pour la téléconsultation-, des protocoles ont été établis à l'initiative du ministère de la Santé pour prendre les soins non programmés durant cet été. Cette expérimentation, qui suppose que le pharmacien ait conclu un accord de partenariat avec un médecin, porte sur quatre pathologies. Ce dispositif a cependant suscité un accueil mitigé dans la profession car il est conditionné à l'appartenance de l'officinal à un exercice coordonné.
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