Cabinet pharmaceutique, programmes « Osez la santé »… le groupement PHR n'a pas attendu la nouvelle convention pharmaceutique et la multiplication des missions du pharmacien pour afficher son parti pris. L'équilibre économique de l'officine passe par le développement du rôle de professionnel de santé de premier recours. Ce credo est au cœur du concept Ma Pharmacie 3.0, une solution intégrale centrée sur le patient.
Le groupement concrétise cette stratégie par quatre nouveaux programmes « Osez la santé » (arthrose en septembre, vaccination en janvier, micronutrition en mars et femme enceinte au cours de l'année 2023). En novembre, en partenariat avec le Laboratoire Johnson & Johnson, les adhérents PHR seront invités à mener une quinzaine d'entretiens de sevrage tabagique, rémunérés 15 euros. Ce ne sont là que quelques-unes des innovations du groupement destinées à accompagner les pharmaciens dans les mutations de leur métier. Les multiples ressources phygitales, que ce soit dans le point de vente ou dans le back-office, n'ont pour autre objectif que de libérer du temps au comptoir et dans le cabinet pharmaceutique. Car, à l'instar de la profession, les adhérents PHR ne sont pas épargnés par la pénurie de personnels. Cette problématique ne doit cependant pas les faire reculer. « Face aux nouvelles opportunités qui s'offrent à la profession en termes de développement des missions, le groupement est là pour proposer des solutions », rassure François Tesson, directeur général du groupe PHR.
Intensifier le flux en officine
Face aux difficultés de recrutement, il conseille d'optimiser les ressources humaines en identifiant les compétences et en priorisant les actions de chaque membre de l'équipe. Pour soutenir ce développement des ressources humaines, le groupement lancera en octobre l'Académie PHR qui s'adressera tant aux pharmaciens qu'aux préparateurs, avec des formations exclusivement centrées sur les pathologies et la prise en charge du patient. Le groupe est convaincu que la recherche de l'équilibre économique de l'officine ne peut plus faire l'impasse sur les honoraires et les entretiens pharmaceutiques. Ces nouvelles missions ne sont cependant pas antagonistes de l'expérience client comme le souligne Sophie Marty, directrice marketing, insistant sur le déploiement de la carte de fidélité avec l'objectif de doubler le nombre d'encartés à 500 000 encartés. Ou encore le développement de la MDD à 14 segments. Ces piliers sont sources de revenus additionnels : 45 000 euros de chiffres d'affaires et 7 points de marge supplémentaires. François Tesson est formel « 98 % des patients achètent des produits sans ordonnances, 66 % d'entre eux demandant conseil à leur pharmacien ». Raison de plus pour développer les nouvelles missions, sources de flux à l'officine.
D'après une conférence au congrès PHR à Biarritz le 24 septembre.
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