• Vaccination
« Cœur du réacteur » de la convention, l’élargissement des compétences vaccinales du pharmacien pourra commencer le 7 novembre, date de création d’un honoraire pour l’acte vaccinal du pharmacien à 7,50 euros. Par la même occasion, la rémunération de l’administration du vaccin grippe sera revalorisée à même hauteur (au lieu de 6,30 euros), un changement qui interviendra en pleine campagne de vaccination antigrippale. Le 2e volet, à savoir la prescription des vaccins par le pharmacien, pourra débuter au 1er janvier prochain, l’ensemble de l’acte sera alors rémunéré 9,50 euros.
• Exercice coordonné
Le versement de la ROSP « pour le développement du numérique en santé et l’amélioration de l’accès aux soins » est conditionné à plusieurs indicateurs, dont la participation à un exercice coordonné. « Nous sommes favorables à l’exercice coordonné, donc nous nous sommes engagés à y participer, mais encore faut-il qu’il existe. Nous avons signé pour y participer, non pour le créer », précise Philippe Besset.
• Dispensation à domicile
Mise en place dans le cadre du dispositif de retour à domicile PRADO, « c’est la première fois que la dispensation de produits de santé à domicile est valorisée », souligne le président de la FSPF. La rémunération est de 2,50 euros par patient.
• Dispensation adaptée
« L’expérimentation menée pendant 2 ans a montré un intérêt de santé publique mais la rémunération imaginée était inadaptée », rappelle Philippe Besset. Cette disposition est mise en stand-by, le temps pour les partenaires conventionnels de déterminer un modèle économique adapté.
• Honoraire grands conditionnements
Après une rude bataille « qui doit dater de plus de 10 ans », l’honoraire relatif aux grands conditionnements (HG) va s’appliquer à l’ensemble des présentations trimestrielles à compter du 7 novembre.
• Dépistage de la cystite
En vigueur le 1er janvier prochain, ce dépistage sera rémunéré 6 euros. « Ce dispositif n’est pas compatible avec celui du protocole cystite mis en place l’été dernier dans le cadre d’une délégation d’acte médical en CPTS », précise Philippe Besset. La FSPF souhaite « modifier l’accès aux médicaments, tant pour la cystite que pour l’angine », par la création d’une liste de médicaments protocolisés. « Ainsi certains médicaments seraient disponibles dans certains cas, charge au pharmacien de jouer son rôle de gardien des poisons. Il s’agirait donc de dispensation protocolisée et non de délégation médicale. »
• Entretien de la femme enceinte
Ce « conseil pharmaceutique protocolisé » peut être proposé à tout moment de la grossesse pour sensibiliser la femme enceinte au risque tératogène. Cet entretien court donne lieu à un honoraire de 5 euros à compter du 7 novembre prochain.
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