L’Établissement français du sang (EFS) réitère son cri d’alerte face à des réserves de sang qui ne cessent de baisser. Elles ont atteint lundi leur niveau le plus bas depuis 10 ans.
Si l’EFS doit régulièrement en appeler aux dons pour maintenir les réserves de sang à flot, la situation est cette fois particulièrement critique. « Nous délivrons plus que ce que nous collectons », note François Toujas, président de l’EFS. Lundi matin, les réserves étaient de 82 000 poches, soit un niveau très bas, « jamais atteint depuis 10 ans », bien loin des 120 000 poches visées en début de mois. Or une réserve de 100 000 poches est nécessaire pour répondre aux besoins de chaque groupe sanguin dans tous les hôpitaux. De plus, la reprise de l’activité hospitalière est soutenue. C’est pourquoi François Toujas lance un appel urgent au don de sang.
Depuis mars dernier, les entreprises et universités n’accueillent quasiment plus de collectes de sang en raison des impacts de la crise sanitaire (télétravail et cours à distance, protocoles sanitaires réduisant la cadence de prélèvement, etc.). Or la collecte mobile représente habituellement 80 % des dons de sang. C’est pourquoi l’EFS appelle les entreprises à « faciliter le don de sang de leurs salariés », les autorités locales à « continuer à faciliter l’organisation de collectes mobiles sur les territoires » et les étudiants à ne pas hésiter à aller vers les collectes mobiles ou dans l’une des 120 maisons du don. François Toujas espère faire du don de sang un geste du quotidien des Français : « Il est important de donner régulièrement son sang en privilégiant la prise de rendez-vous en ligne dans les maisons du don où cela est possible ou par téléphone. »
Par précaution, les personnes ayant eu des symptômes de Covid-19 doivent attendre 28 jours après leur disparition pour donner leur sang.
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