Au 31 octobre, 28 % des pharmacies ont effectué un entretien femme enceinte au cours des dix derniers mois. À raison de cinq entretiens en moyenne, de 14 pour 10 % des pharmacies concernées. Un chiffre balbutiant certes mais en progression de 76 % par rapport à 2023. Concernant les entretiens pharmaceutiques, GERS Data, à l’origine de ces statistiques, relève une progression de 85 % par rapport à l’année dernière. En moyenne, les 18 % d’officines à s’être engagées dans cette mission ont effectué 14 entretiens depuis janvier. Et même jusqu’à 26 pour 10 % d’entre elles. « Après des difficultés au démarrage, nous constatons que cela prend peu à peu. De même, les rendez-vous prévention. 6 % des pharmacies en ont fait au moins un », remarque David Syr, directeur général de GERS Data.
Quasi-unanimité sur les rappels et les kits de dépistage colorectal
Ces statistiques attestent d’une instauration lente mais progressive de ces missions. Elles restent toutefois inégalement réparties dans le réseau officinal. La téléconsultation, quant à elle, est désormais plus largement répandue puisqu’une pharmacie sur quatre la propose désormais. C’est 30 % de plus qu’en 2023. 185 téléconsultations ont été pratiquées en moyenne depuis une officine cette année. Dans 10 % des pharmacies concernées, ce nombre passe à 435. On est cependant encore éloigné des scores détenus par les TROD. 58 % pharmacies se sont mises au TROD cystite, timidement certes puisque la moyenne atteint une dizaine de prises en charge. Le TROD angine semble avoir plus de succès avec 27 tests réalisés en moyenne dans 72 % des pharmacies. La même proportion du réseau officinal s’est engagée dans la prescription et l’administration de vaccins (22 cas en moyenne, le double pour 10 % des pharmacies concernées). Le rappel de la vaccination de l’adulte recueille une adhésion plus importante avec 92 % des officines et 127 injections en moyenne. Un taux identique de pharmacies participe désormais à la distribution des kits de détection du cancer colorectal (58 par officine, 108 pour 10 % d’entre elles), signe que cet acte de prévention est indéniablement ancré dans la pratique officinale. « Petit à petit, ce panorama de prise en charge de la population s’intègre dans le quotidien du pharmacien », conclut David Syr.
D’après le 35e atelier GERS Data, le 5 novembre
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