Il est d’ores et déjà acquis qu’en raison de la crise sanitaire, la plupart des examens seront effectués cette année sur la base du contrôle continu et de l’avis des équipes pédagogiques. Pour autant, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ne peut se satisfaire de ces modalités. Le syndicat a attiré très tôt l’attention des pouvoirs publics sur les lacunes d’un tel mode d’évaluation dans le cadre du brevet professionnel (BP) de préparateur en pharmacie, « un diplôme qui ouvre la voie à une profession réglementée de santé », souligne-t-il.
Le syndicat ne s’est toutefois pas contenté de réclamer la prise en compte de la notation par le maître d’apprentissage, il a également soumis un barème aux ministères de la Santé et de l’Éducation nationale. « Nous avons élaboré en collaboration avec les inspecteurs du diplôme, une grille d’évaluation qui replace le maître d’apprentissage au centre de la formation et de la certification des apprentis », déclare Philippe Denry, vice-président de la FSPF. Cette grille proposée aux ministères contient deux items. Le premier porte sur le commentaire d’ordonnance, une épreuve technique au cours de laquelle le maître d'apprentissage évalue les compétences souhaitées pour sanctionner cette unité. La note attribuée contribuera pour 50 % à la note finale. Second item, l’analyse de la législation appliquée à l’officine donnera lieu à une note également décernée par le maître d’apprentissage et qui comptera pour 40 % de la note finale de cette unité.
La FSPF qui a adressé ce modèle aux ministères concernés le 20 avril est désormais dans l’attente d’une réponse. En règle générale, les examens écrits ont lieu à la mi-mai, les épreuves techniques, en juin.
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