À partir du 1er septembre, le régime étudiant de Sécurité sociale n'existera plus et tous les étudiants seront affiliés au régime général d'assurance-maladie. Les mutuelles étudiantes se contenteront, dès lors, de leur mission de complémentaire santé.
Il fut, pendant des années, source d'innombrables dysfonctionnements. Le régime étudiant disparaîtra officiellement au soir du 31 août, comme programmé par la loi de mars 2018 sur l'accès à l'université, qui avait officialisé son extinction. Dès l'an dernier (« voir article abonné »), la cotisation forfaitaire de 217 euros avait été abrogée et l'inscription à la « Sécu étudiante » n'était pas appliquée pour les nouveaux entrants dans l'enseignement supérieur. Une « qualité de service insuffisante », son « coût de gestion élevé », selon les propres mots du gouvernement, sans oublier son incapacité à gérer l'afflux de nombreux assurés, auront donc été fatals à ce régime créé après-guerre.
Délégué, depuis 1972, à une dizaine de mutuelles régionales, le régime étudiant n'aura donc pas survécu à la gestion contestée de La Mutuelle des Étudiants (LMDE), soldée par une procédure de sauvegarde judiciaire et une reprise en main par l'assurance-maladie. Depuis ces déboires, datant de 2015, les étudiants assurés à la LMDE sont affiliés au régime général, la mutuelle ne conservant qu'un rôle de complémentaire santé. Elles devront, désormais, se concentrer sur cette unique mission.
Aucune démarche à accomplir pour tous ceux qui sont encore affiliés à une mutuelle : ils seront automatiquement rattachés au régime général de l'assurance-maladie dès le 1er septembre, selon leur lieu de résidence. Aucune cotisation à la sécurité sociale ne devra être acquittée. Pour ceux désirant s'inscrire à l'étranger, un article dédié a été prévu.
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